Les tiges de bois sont des bois flottés mais aussi des branches séchées. Les racines ont été également récupérées dans une rivière. Dans les deux cas ils sont dépouillés de leur écorces avant d’être peints des couleurs fluorescentes qui leur offrent une nouvelle vie.

Après avoir perdu leurs écorces, les bois morts ont blanchi sous l’effet conjugué de l’eau et du soleil. Dans ces créations, ils retrouvent des couleurs. Et quelles couleurs ! Celles que la nature ne produit pas. Les couleurs fluorescentes sont le fruit de recherches chimiques et optiques contemporaines. Une installation de bois fluorescents génère un sentiment ambigu dû à l’association de formes de la nature et de couleurs irréelles. On en vient à douter de ce que l’on voit.

Cette sensation optique se trouve renforcée quand les bois, accrochés dans une salle, sont éclairés alternativement avec de la lumière noire (ultra-violet) et de la lumière blanche (ampoules à incandescence). Lorsque les bois sont disposés dans la nature, un dialogue s’installe entre les formes variées et les couleurs changeantes du vivant et l’artifice chatoyant des repeints fluorescents. L’excès contrôlé des couleurs révèle en contrepoint toute l’étendue des teintes de notre environnement.

Aix-en-Provence, Atelier des Eyguesiers, 2005
Paris, Génies des Jardins, 2008
Ménerbes, Un Iieu une Oeuvre, 2015
Arras, MDV, 2006
Orléans, Maison de Bourgogne, 2009
Ménerbes, Un Iieu une Oeuvre, 2019
Ménerbes, Un Iieu une Oeuvre, 2011
Marseille, Urban Gallery, 2019
Orléans, Maison de Bourgogne, 2009
Marseille, Lycée Leau,
arbre semi-vif peint sur place, 2013
Marseille, Lycée Leau, 2013
Marseille 2013, Pavillon M

bois peints