Apparue dans le travail à partir de 1998, la fluorescence prolonge, singularise et simplifie l’organisation des oeuvres. De nombreux effets colorés défient la logique perceptive de l’œil : “ça fait mal aux yeux”.
Avant même d’y avoir pensé consciemment, le spectateur mesure sensuellement l’écart entre ces étonnantes couleurs artificielles issues de la chimie moderne (phtalocyanine génération !) et les coloris des pigments traditionnels (minéraux et végétaux) de l’environnement naturel. Nouvelles couleurs ( les fluos ) et changements de lumière (de l’incandescent à la lumière ultra-violette) animent des formes abstraites universelles et des signes proches de ceux tracés par la main de l’homme en tout lieu et à toute époque.